terça-feira, 27 de dezembro de 2011

Taliesyn - Oiche Walker


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segunda-feira, 24 de outubro de 2011

Christophe LAMOURE: Petite philosophie du marcheur

Si l’on en croit l’Histoire, les philosophes se sont très tôt révélés de grands marcheurs : Socrate dans les rues d’Athènes, Aristote et ses disciples qui se nommaient les péripatéticiens (d’un mot grec qui signifie lieu de promenade) parce qu’ils philosophaient en se promenant. [source]

Marcher rend philosophe, suggère Christophe Lamoure, professeur de philosophie et promeneur, et auteur du livre Petite philosophie du marcheur.
Il répondait aux questions d'A. L. Gannac du quotidien Midi Libre, le 03.03.08.
[...] Pourquoi avoir voulu rapprocher la philosophie de la marche ?
Christophe Lamoure : J'ai toujours expérimenté que de longues promenades en montagne stimulaient ma réflexion. En me penchant sur la vie des philosophes, j'ai constaté que beaucoup d'entre eux étaient des marcheurs, et que même ceux qui ne pratiquaient pas cette activité la considéraient comme une image de la pensée. Descartes, par exemple, décrit sa réflexion comme une marche en forêt. Il se sent perdu, il cherche l'issue...

Heidegger parle de la pensée comme de "chemins qui ne mènent nulle part" : le but n'est pas d'aller d'un endroit déterminé à un autre, mais de faire route. C'est cela, je crois, le point commun entre le marcheur et le philosophe : ils n'ont d'autre but que de cheminer. Et c'est ce lien que je voulais explorer avec cet ouvrage. Comme l'écrit Jaspers, "philosopher, c'est être en route".
Pourtant, l'image que l'on a du penseur est plutôt celle d'un être prostré, immobile, comme le montre Rodin...
Cette image renvoie à une conception très particulière de la philosophie, qui considère que la pensée serait favorisée par une mise en absence du corps. Celui-ci ne venant plus interférer, la pensée pourrait alors s'élever. Je crois, au contraire, que la pensée associe toujours corps et esprit. La marche exprime très bien cette réalité. La pensée s'appuie sur le corps et se développe en harmonie avec lui. On pourrait presque dire que dans la marche, c'est le corps qui pense. Marcher, c'est passer d'un pied sur l'autre, et penser, c'est envisager une idée puis une autre. La pensée est toujours en instabilité, inquiète, en mouvement, comme la marche est un déséquilibre sans cesse rattrapé. Dans les deux cas, il s'agit d'une recherche permanente d'un équilibre entre deux positions. Il y a donc une conformité et une coïncidence entre le mouvement du corps et celui de la pensée. Montaigne dit même que son "esprit ne va si les jambes ne l'agitent", et qu'il a le sentiment que ses pensées dorment s'il s'assied !
Vous vous intéressez surtout à la marche en montagne. La marche en ville vous semble-t'elle moins propice à la pensée ?
Je crois qu'elle l'est moins. Parce qu'elle est très mécanique et utilitaire : on marche pour se rendre au bureau, pour faire ses courses, etc. Et puis on se fond dans l'atmosphère urbaine : nos pas se règlent sur ceux de la foule, notre attention est sans cesse perturbée par des bruits, des agitations. On ne marche pas à "son" rythme. Je crois que la marche est riche de pensées si elle est libre, choisie et sans autre objet que de passer un moment avec soi-même. Par ailleurs, la marche en ville est trépidante, tandis que, même si elle peut parfois subir des fulgurances, la pensée suit un tempo lent. Un rythme qui a à voir avec la respiration. La marche en montagne oblige davantage à écouter son souffle.
En quoi le souffle influe-t'il sur la pensée ?
Selon le terrain sur lequel on marche, donc selon le souffle que l'on produit, c'est un type de pensée ou d'échange spécifique qui est favorisé. La marche sur du plat permet de longues digressions. La marche en montée convient plutôt à la recherche de la formule juste, puisque l'on manque d'air. Tandis que la descente sert une pensée qui suivrait son propre caprice, sans contrainte.

Est-ce à dire que la marche est une école de sagesse ?
Oui, parce qu'elle nous tient sur terre ; ce n'est pas par hasard si "humilité" vient du latin humus, "terre". Et qu'elle nous permet de faire l'expérience de nos limites : en la pratiquant, nous ressentons la fatigue, la vieillesse, nous "sentons" que notre corps n'est pas tout-puissant, alors que les déplacements en voiture, en train ou en avion sont autant d'occasions de dépasser nos limites physiques. La marche nous enseigne aussi qu'il n'est pas dans la nature des choses d'aller droit au but. En montagne, vous avez beau voir au loin la cime à atteindre, vous ne pouvez pas grimper tout droit pour y accéder. Vous comprenez que le chemin le plus direct n'est pas toujours le meilleur et que les détours et digressions peuvent être précieux. Marc-Alain Ouaknin, rabbin philosophe, rapporte la phrase suivante : "Ne demande pas ton chemin à quelqu'un qui le connaît, car tu ne pourras pas t'égarer." C'est dans l'égarement que l'on trouve.
Ce serait en quelque sorte : "Dis-moi comment tu marches, je te dirai comment tu philosophes" ?
Oui. On peut faire un rapprochement entre la pensée des philosophes et leur façon de marcher. Kant, par exemple, tous les jours, à 17 heures, sortait pour une balade dans Königsberg en empruntant le même chemin. Autrement dit, sa promenade était aussi planifiée que sa philosophie construite et ordonnée ! Nietzsche aussi avait ses habitudes de marcheur, mais c'était en montagne. Là où l'homme peut mettre à l'épreuve sa nature exceptionnelle et rêve de tutoyer les cimes les plus élevées...
Difficile de ne pas y voir un lien avec sa philosophie... Vous citez là des marcheurs solitaires. Est-ce toujours le cas des philosophes ?
Souvent, parce que c'est l'occasion de s'entretenir avec soi-même - ce qui est la définition de la pensée. Mais pas seulement. Les dialogues de Socrate écrits par Platon sont pour beaucoup le fruit d'un échange fait lors de promenades dans Athènes, ou le long du fleuve Ilissos. Aristote aussi enseignait en déambulant - d'où le nom de péripatétisme (du grec peripateîn, "marcher") donné à son école. En fait, la philosophie a fait ses premiers pas en marchant. Une anecdote relate que Thalès, considéré comme le premier philosophe, marchait en regardant le ciel , et qu'un jour il chuta dans un puits, sous le regard d'une servante hilare. A ceux qui pensent que le philosophe est prostré et sérieux, voilà un joli contre-pied: la philosophie serait née dans un éclat de rire, et sur un faux pas ! [...] [source]

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sexta-feira, 21 de outubro de 2011

Livres






Nomades

Date de parution : 21/05/2008 Code ISBN : 978-2-227-47782-7 N°EAN : 9782227477827 Pages : 120 Format : 143 x 178
 Ce livre est écrit pour devenir le compagnon de voyage et de marche de tous ceux qui partent en chemin : Compostelle, Chartres, Terre Sainte. mais aussi de tous ceux qui se mettent en chemin intérieurement. Écrit comme une méditation libre sur la marche et le pèlerinage, ce petit livre propose de nombreuses références pour prier, penser, préparer son propre voyage intérieur. Le lecteur trouvera surtout un véritable guide de lecture biblique autour du pèlerinage. Le coeur du livre est à la fois un parcours biblique du pèlerin ; une petite histoire poétique du pèlerinage ; une évocation sensible des hauts-lieux les plus célèbres des pèlerinages chrétiens ; un recueil de prières anciennes et modernes, tirées des Écritures ou personnelles, pour accompagner la marche de ceux que l'auteur appelle joliment les " transhumants de Dieu. 


Patrice de Plunkett 
Les Romans du Mont Saint-Michel 

Date de parution 06 Juin 2011 Collection Le Roman des lieux et destins magiques Nombre de pages 320 Format 15 x 24 cm
EAN 9782268071473 ISBN 978-2-268-07147-3 

Pourquoi des millions de personnes, depuis plus de mille ans, sont-elles venues au Mont Saint-Michel? Que cherchent-elles ? Qu'est-ce qui les fascine ? L'étrangeté du lieu, la réputation fantastique de son maître, l'archange Michel... Autour du mystérieux sanctuaire se sont déchaînées toutes les passions humaines, mais aussi la poésie, les puissances du rêve inspirées par le ciel, la mer et les vents.  Ce livre-enquête se lit comme une véritable saga, qui donne la clé du Mont Saint-Michel. 


Petit Traité sur l'immensité du monde

Pour ralentir la fuite du temps, Sylvain Tesson parcourt le monde à pied, à cheval, à vélo ou en canot. Dans les steppes d'Asie centrale, au Tibet, dans les forêts françaises ou à Paris, il marche, chevauche, escalade aussi les monuments à mains nues. Pour mieux embrasser la terre, il passe une nuit au sommet de Notre-Dame de Paris, bivouaque dans un arbre ou sous un pont, construit des cabanes.

Cet amoureux des reliefs poursuit le merveilleux et l'enchantement. Dans nos sociétés de communication, il en appelle à un nouveau nomadisme, à un vagabondage joyeux. Ce Petit traité sur l'immensité du monde est un précis de désobéissance naturaliste, une philosophie de poche buissonnière, un récit romantique contre l'ordre établi.

« Texte aussi court que remarquable, et qui, prenons les paris, figurera bientôt dans toutes les bibliothèques des amoureux du voyage aventureux. » Emilie Grangeray -Le Monde 2

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sábado, 27 de agosto de 2011

Balsa para atravessar a vida


Creio, como tu, que acerca destas questões é impossível, ou pelo menos muito difícil, saber toda a verdade nesta vida, e estou convencido de que não examinar atentamente o que se disse e abandoná-lo antes de ter realizado todos os esforços é comportar-se como um negligente e covarde. Porque é preciso saber dos demais o que é, ou encontrá-lo por si mesmo. Pois, se um e outro caminho são impossíveis, entre todos os raciocínios humanos, deve-se escolher o melhor e o mais seguro e deixar-se prender a ele, como numa balsa na qual nos arriscamos a efetuar a travessia da vida a menos que se encontre uma embarcação mais sólida e segura, isto é, uma revelação divina.

(Símias, no Fédon)

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terça-feira, 28 de junho de 2011

De Ushuaia a La Quiaca

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domingo, 19 de junho de 2011

Le Testament de Tibhirine - O Testamento de Tibhirine



Quand un à-Dieu s'envisage

S’ il m’arrivait un jour - et ça pourrait être aujourd’ hui -
d’être victime du terrorisme qui semble vouloir englober maintenant
tous les étrangers vivant en Algérie,
j’aimerais que ma communauté, mon Eglise, ma famille,
se souviennent que ma vie était DONNEE à Dieu et à ce pays.
Qu’ils acceptent que le Maître Unique de toute vie
ne saurait être étranger à ce départ brutal.
Qu’ils prient pour moi:
comment serais-je trouvé digne d’une telle offrande ?
Qu’ils sachent associer cette mort
à tant d’autres aussi violentes
laissées dans l’indifférence de l’anonymat.
Ma vie n’a pas plus de prix qu’une autre.
Elle n’en a pas moins non-plus.
En tout cas, elle n’a pas l’innocence de l’enfance.
J’ai suffisamment vécu pour me savoir complice du mal
qui semble, hélas, prévaloir dans le monde,
et même de celui-là qui me frapperait aveuglément.
J’aimerais, le moment venu, avoir ce laps de lucidité
qui me permettrait de solliciter le pardon de Dieu
et celui de mes frères en humanité,
en même temps que de pardonner de tout cœur
à qui m’aurait atteint.
Je ne saurais souhaiter une telle mort.
Il me paraît important de le professer.
Je ne vois pas, en effet, comment je pourrais me réjouir
que ce peuple que j’aime soit indistinctement
accusé de mon meurtre.
C’est trop cher payer ce qu’on appellera,
peut-être, «la grâce du martyre»
que de la devoir à un Algérien, quel qu’il soit,
surtout s’il dit agir en fidélité à ce qu’il croit être l’Islam.
Je sais le mépris dont on a pu entourer
les Algériens pris globalement.
Je sais aussi les caricatures de l’ Islam
qu’encourage un certain islamisme.
Il est trop facile de se donner bonne conscience
en identifiant cette voie religieuse
avec les intégrismes de ses extrémistes.
L’Algérie et l’Islam, pour moi, c’est autre chose,
c’ est un corps et une âme.
Je l’ai assez proclamé, je crois,
au vu et au su de ce que j’en ai reçu,
y retrouvant si souvent ce droit-fil conducteur de l’Evangile
appris aux genoux de ma mère, ma toute première Eglise,
précisément en Algérie, et déjà,
dans le respect des croyants musulmans.
Ma mort, évidemment, paraîtra donner raison
à ceux qui m’ont rapidement traité de naïf, ou d’idéaliste:
«Qu’il dise maintenant ce qu’il en pense!»
Mais ceux-là doivent savoir que sera enfin libérée
ma plus lancinante curiosité.
Voici que je pourrai, s’il plaît à Dieu,
plonger mon regard dans celui du Père,
pour contempler avec lui Ses enfants de l’Islam
tel qu’Il les voit
, tout illuminés de la gloire du Christ,
fruits de sa Passion, investis par le Don de l’Esprit
dont la joie secrète sera toujours d’établir la communion
et de rétablir la ressemblance, en jouant avec les différences.
Cette vie perdue, totalement mienne, et totalement leur,
je rends grâce à Dieu qui semble l’avoir voulue tout entière
pour cette JOIE-là, envers et malgré tout.
Dans ce MERCI où tout est dit, désormais, de ma vie,
je vous inclus bien sûr, amis d’ hier et d’ aujourd'hui,
et vous, ô mes amis d’ ici, aux côtés de ma mère et
de mon père, de mes sœurs et de mes frères et des leurs,
centuple accordé comme il était promis !
Et toi aussi, l’ ami de la dernière minute,
qui n’ auras pas su ce que tu faisais.
Oui, pour toi aussi je le veux, ce MERCI,
et cet «A-DIEU» en-visagé de toi.
Et qu'il nous soit donné de nous retrouver, larrons heureux,
en paradis, s'il plait à Dieu, notre père à tous deux.
AMEN !
Incha Allah !

Quando se tem de enfrentar um A-DEUS...  Se acontecer um dia - e poderia ser hoje -
em que eu me torne uma vítima do terrorismo que agora parece pronto a engolir
todos os estrangeiros que vivem na Argélia,
gostaria que minha comunidade, minha Igreja e minha família
se lembrassem que minha vida foi DADA por Deus e a este país.

Peço-lhes que aceitem que o Único Mestre de toda vida
não desconheceu esta partida brutal.
Peço-lhes que rezem por mim:
pois como poderia ser eu digno de tal oferta?
Peço-lhes que consigam ligar esta morte às muitas outras mortes
que são da mesma forma violentas, mas esquecidas pela indiferença e o anonimato.
Minha vida não tem mais valor do que qualquer outra.
Nem também menos valor.

Em qualquer caso, ela não tem a inocência da infância.
Vivi o bastante para saber que sou também um cúmplice no Mal
que parece, infelizmente, prevalecer no mundo,
mesmo naquele mal que me mataria cegamente.
Gostaria que, quando vier o tempo, ter o momento de lucidez
que me permitira pedir o perdão de Deus
e de todos os seres humanos meus amigos,
e ao mesmo tempo perdoar com todo meu coração aquele que me matará.

Não desejo tal morte.
Parece-me importante declarar isto.
Não vejo, de fato, como poderia me alegrar
se este povo que amo for acusado indiscriminadamente de meu assassinato.
Responsabilizar um argelino, quem quer que seja,
seria um preço muito alto para pagar
para aquilo que talvez seja chamado "a graça do martírio",
especialmente se ele diz que agiu em fidelidade com o que acredita que seja o Islã.

Estou consciente da pecha que será jogada a todos os argelinos indiscriminadamente.
Também tenho consciência da caricatura do Islã que um certo islamismo encoraja.
É fácil salvar a própria consciência identificando-se nesta via religiosa
com as ideologias fundamentalistas de seus extremistas.

Para mim, a Argélia e o Islã são algo diferente: são um corpo e uma alma.
Disse isto bastante freqüentemente, creio eu,
sabendo que recebi aqui mesmo o verdadeiro caminho do Evangelho,
aprendido no joelho de minha mãe, minha primeira Igreja de fato,
na própria Argélia, e já inspirada com respeito por crentes muçulmanos.

Minha morte, claramente, parecerá justificar
aqueles que me julgam apressadamente ingênuo ou idealista:
"Deixe-o dizer-nos agora o que ele pensa sobre isto!"
Mas estas pessoas precisam compreender
que minha mais ávida curiosidade será então satisfeita.
Pois isto será o que serei capaz de fazer, se Deus assim o quiser -
imerso meu olhar naquele do Pai,
contemplarei com ele seus filhos do Islã da mesma forma como ele os vê,
todos radiantes com a glória do Cristo,
o fruto de sua Paixão, e cheio com o Dom do Espírito,
cuja alegria secreta será sempre de estabelecer a comunhão
e de remodelar a semelhança divina, brincando com nossas diferenças.

Por esta vida perdida, totalmente minha e totalmente deles,
agradeço a Deus que parece tê-la desejado inteiramente
para esta ALEGRIA em tudo e a despeito de tudo.
Neste AGRADECIMENTO, que resume minha vida inteira a partir de agora,
certamente incluo vocês, amigos de ontem e de hoje,
e vocês, meus amigos deste lugar,
junto com minha mãe e meu pai, minhas irmãs e irmãos e suas famílias --
cem vezes me foi dado a mais como prometido!

E também você, o amigo do meu momento final,
que não terá consciência do que estiver fazendo.
Sim, quero AGRADECER a você e este "A-DEUS" é para você
em quem eu verei a face de Deus.
E possamos nós dois encontrarmo-nos, os felizes bons ladrões no Paraíso,
se isto agradar a Deus, o Pai de ambos... Amen! In sha'Allah!


Alger, 1er décembre 1993
Tibhirine, 1er janvier 1994

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domingo, 27 de março de 2011

No phone, no pool, no pets, no cigarettes.

No phone, no pool, no pets, no cigarettes. Ultimate freedom. An extremist. An aesthetic voyager whose home is the road.

I read somewhere... how important it is in life not necessarily to be strong... but to feel strong

- Chris McCandless -


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